samedi 28 novembre 2009

Requiem pour un rêve


Je me prépare à faire une entorse thématique au blog pour vous proposer quelque chose de fabuleux, de merveilleux, de sublime et d’onirique (vous l’aurez donc deviné, point de metal là-dedans ! mais ça ne vous empêche pas de lire…)
Il s’agit de l’ingénieux Clint Mansell, un compositeur formidable, remarquable. Bref je ne tarirai pas d’éloge pour cet homme, qui a composé les bandes originales de quatre films de Darren Aronofsky (réalisateur de Pi, Requiem for a Dream, du magnifique The Fountain et de The Wrestler).  
Je vous propose donc de parler de cette bande originale majestueuse qu’est The Fountain. Tout d’abord Aronofsky, que l’on connaissait pour ses opus dérangeants que sont Pi et Requiem for a Dream nous fit attendre fébrilement The Fountain. Bien loin des consensus, le réalisateur n’ayant pas de « code » à proprement parler, renouvelle avec ce film son univers.





The Fountain n’est pas un film d’amour basique que l’on voit partout à l’affiche des cinémas, il est bien loin également des films bons publics. Il nous submerge jusqu’à la fin.
Le film se base autour d’une légende Maya qui raconte qu’un arbre serait poussé directement du corps d’un homme, et que, seule la tête était intacte ; celle-ci fut emportée dans les cieux pour fonder Xibalba, le paradis. C’est à Xibalba que les âmes défuntes vont pour renaître. Les deux protagonistes principaux du film sont Hugh Jackman (Tommy) et Rachel Weisz (Izzi), qui incarne le rôle d’une jeune femme atteinte d’un cancer (incurable) écrivant dans ses derniers instants un livre avec cette histoire de Xibalba.
Expliquer le film est une bien grande entreprise, surtout pour moi. L’œuvre laisse voir un amour qui transcende les univers, les dimensions, les âges ; un amour éternel ?
La bande originale fut naturellement confiée à Clint Mansell ; naturellement car celui-ci avait délivré une fameuse BO pour Requiem for a dream, que tout le monde connait pratiquement, qui est reprise pour tout et n’importe quoi à la télévision. Cette bande originale gagne une place considérable dans le film, on parle trop peu des musiques de films, alors qu’elles en sont des éléments inséparables et essentielles !

La bande son est très importante, elle amène une légèreté mais aussi une certaine complexité. Je pourrais dire que Clint Mansell est un virtuose, car je le pense réellement. L’ouverture, The Last Man est absolument magnifique, planante et onirique, elle nous délivre à la fois quelque chose de grave et de merveilleux. L’univers qui se dégage de ces compositions est vraiment très spécial et un adjectif me vient naturellement pour les qualifier : aérien. Aérien, tout comme les plans vertigineux d’Aronofsky.Je conseille The Fountain, la bande originale mais également le film, car on s’en prend littéralement plein la vue. Le visuel est d’une beauté très rare, bien loin des marginaux Sin City, 300 ou encore The Spirit mais la dimension reste pourtant semblable, ce sont des scènes marquantes car sublimes.
La tristesse, la douleur, ne cessent de côtoyer l’onirisme, l’espoir, l’utopie (Xibalba, Tree of life) que symbolise cette quête de l’immortalité. Et la bande originale de Clint Mansell retranscrit bien ces émotions un peu contradictoires.


Si vous êtes intéressés par la bande originale, sachez qu’elle évoque également l’univers colonial (Holy Dread !) qu’Izzi décrit dans son livre (son livre censé être une quête de l’immortalité). Et ne cherchez pas de continuité apparente dans la bande originale, car il n’y en a pas, elle suit les différents flash-back, les changements d’univers (celui du livre et celui de l’arbre de vie, je n’en dis pas plus).  Stay with me et Death is a disease ne sauraient au mieux matérialiser cet amour transcendant qui se dégage du film. Un film qui est réellement bouleversant mais vraiment très pur (First Snow, Finish It qui reprend d’ailleurs le leitmotiv de Tree of Life ) Together we will live forever clôture cette magistrale bande son, dans une certaine simplicité, et étrangement émolliente.


Dès le début, vous savez que la magnifique Rachel Weisz est destinée à mourir, pas d’échappatoire ! Death is the road to awe est pour moi le morceau clé de la bande originale (pas parce que c’est le plus long morceau non) car il délivre « la solution », la seule alternative possible pour que cet amour ne s’éteigne pas par la mort : l’amour éternel passe fatalement par la mort.

 








Rose



mardi 24 novembre 2009

Concert d'Ellyose, Interria et Markize

Quel plaisir de voir à Reims trois groupes de métal à chant féminin !
Le 20 novembre les groupes Ellyose, Interria et Markize sont venus faire un concert à l’espace culturel du Crous et bien sur nous y étions !




Le concert commence à 19h30 il me semble à moins que se ne soit 20h, j’avoue que je n’ai pas fait attention. C’est le groupe Ellyose qui ouvre le bal ! ce groupe est tout jeune et fait dans la ville des sacres son premier concert (quel honneur !! =) ). Il s’agit d’un groupe original composé de quatre membres qui nous envoie un son composé d’un étonnant mélange d’électro, de métal et d’une superbe voix d’opéra. J’avais hâte de voir cela sur scène car la démo était très prometteuse ! Le groupe jouera 40 min jouant pratiquement tous les morceaux de la démo à savoir Elévation binaire, Wine from the sick et a fini avec Théogyne, morceau surement le plus électro et celui qui a le plus enflammé la salle où était présente une partie de la street team du groupe. Au niveau scénique et pour un premier concert le groupe a été très bon, mettant pas mal d’ambiance. Si aux balances Justine (chanteuse) et ses compagnons m’ont parus un peu statiques, pendant leur show ils ont assuré. Le seul petit truc que je n’ai pas apprécié, les petits claquements de pieds de la belle chanteuse! Mais bon à part cela j’ai bien aimé et ce groupe mérite le détour !


 
 


Le plateau change et c’est Interria qui entre en scène. Jenni refuse de commencer tant que tout le public ne s’est pas levé et approché du groupe. Un fois tout cela fait c’est parti pour un concert endiablé ! Je viens à peine de découvrir le groupe mais j’ai été surprise par leur prestation et leur énergie ! Jenni et Julie (clavier) faisant souvent tournoyé leur cheveux tandis que Fabien (basse) et Stef (guitare) joue les acrobates en sautant plusieurs fois pendant les morceaux. Interria a joué pendant 40 min également et nous ont présenté des titres de leur album « Les Corps Impatients » (humm) dont : Voodoo, I code ou Mindustrial. Mais j’ai été déçu de ne pas entendre le titre éponyme de l’album. Enfin ce n’est pas grave les autres titres déchirent autant ! Après leur concert le groupe s’est trouvé plutôt présent pour le public qui voulait acquérir leur album, un t shirt ou voulait un autographe (j’en fais partie). Nous avons également bien rigolé avec le groupe en prenant quelques photos. Tout cela pour dire que ce groupe est formidable aussi bien sur scène qu’après !


 
 
 


Le troisième groupe n’est autre que Markize dont nous avons déjà parlé sur ce blog ! Je noterais tout de suite la présence de Nicolas (guitariste) qui n’était pas présent lors de la précédente date du groupe à Reims (le 29 mai), ce fut donc un groupe au complet que nous avons vu ce soir là ! J’avoue ne pas avoir vu la première chanson et en avoir zappé d’autres, il faisait beaucoup trop chaud, comme la beaucoup répété Alina (chanteuse). En tout cas cette dernière nous a gratifié d’une tenue originale : un robe noir sur laquelle une sorte de crinoline rouge et un corset overbust à motif écossais rouge, je n’ai pas plus que cela apprécié cette tenue même si cela lui allait bien. En tout cas le groupe fait preuve d’une sacré énergie sur scène et fait bouger le public ! bien sur Markize va joué des morceaux connus de leur album « transparence » dont Another breath, Paperdoll, Poussière de vie ou encore mon ange mais pour rafraichir un peu cet set list nous aurons droit à 3 morceaux inédits qui seront présents sur leur prochain album dont si je me souviens bien : Why do you hate me ? je reste déçue de ne pas avoir eu les morceaux acoustiques que j’aime particulièrement. A part cela le groupe a fait un très bon show !


 
 
 


Ce concert fut donc pour moi très bon, et j’ai eu un réel coup de cœur pour Interria (dont vous retrouverez l’interview ici même bientôt ainsi qu’une des deux autres groupes présent ce soir là). Pour faire un peu de pub sachez qu’Ellyose vous offre sa démo sur simple demande sur leur myspace, Interria vend son album uniquement sur son site internet, et Markize a toujours dans les bacs son album.

Ellyose :
Myspace :  http://www.myspace.com/ellyose
Forum : http://ellyose.frenchboard.com/forum.htm

Interria :
Site :http://interria.net/
Myspace : http://www.myspace.com/interria

Markize :
Site : http://www.markize.com/new/index.html
Myspace : http://www.myspace.com/markize
Forum : http://markize-forum.frenchboard.com/forum.htm


Plus de photos ici

Stay Rock

Lou *

vendredi 13 novembre 2009

Dir en Grey






Ceux qui me connaissent vont certainement se dire « Ca ne m’étonne pas » ou encore « C’est pas vrai qu’elle l’a fait ! » Et bien si, je me penche sur le cas Dir en Grey.
Comme indiqué dans ma « bio » en début de blog, je suis tombée dans l’univers visual kei et dans cette ambroisie nipponne se trouvait Dir en Grey.
Le groupe se compose de cinq membres, Kyo au chant, Kaoru à la guitare (lead), Die à la guitare, Toshiya pour la basse et Shinya pour la batterie.

Je reviens vers cet univers particulier par envie mais également pour changer un peu. Je me suis assez dégagée de cette sphère visualesque devenue un peu folle, trop folle de l’esthétisme des musiciens plutôt que de leurs musiques. C’est ce qui plus ou moins arrivé pour Dir en Grey, pourtant si adulé par les groupies puis progressivement dénigré.

Si vous ne savez pas ce qu’est le visual kei, je vous direz simplement que c’est un genre fondé dans les années 1980 au Japon, plutôt un concept en fait dans lequel l’esthétisme est poussé à son paroxysme (d’où le visual) Par le fait, malgré tout ce qu’on peut dire, malgré tout ce que vous lirez, ce n’était pas un genre nouveau, loin de là. On repense tous à David Bowie, à cette culture Glam et Post-punk qui avaient déjà ingéré le concept d’un esthétique exubérant, voire tape à l’œil et provoquant.
Dir en Grey est un groupe de la fin des années 1990 et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont fait un long chemin, parfois escarpé mais qui nous offre un bel horizon.
Leurs débuts se sont donc calqués sur le mouvement visual, des looks étranges, très androgynes, ultra maquillés. Les premiers albums de Dir en Grey sont donc également visual, mais comment qualifier cette musique ?

Les uns diront que les stars du visual kei ont des voix bizarres et inaudibles ; il est vrai que le Japon offre un panel de voix assez spéciales, on pourrait qualifier la voix de Kyo ainsi.



Les sonorités de Missa (1997) nous délivrent un univers particulier, inhabituel, très saccadé. Ce n’est pas l’album de Dir en Grey que j’ai écouté en premier, et ça n’est pas non plus mon préféré.
Gauze (1999), leur deuxième album aborde un style sombre, dérangeant, voire glauque notamment avec le titre Tsumi to Batsu qui traite de viol.
Les paroles de Dir en Grey sont essentiellement écrites par le chanteur, Kyo, et on se dit que c’est pas mal, que c’est bien, que c’est original dans la manière d’interpréter. Mais à la longue, les thèmes se répètent quelque peu. Les textes sont écrits en japonais, mais sont également intégrées des paroles en anglais en plein milieu de paroles japonaises. Mais Gauze n’aborde pas que le crime, le sang, mais également la mélancolie, l’amour, la nostalgie : Akuro no Oka ne saurait que résumer ce propos.
Enfin le morceau que je dégagerais de Gauze serait Cage ; un titre qui n’est pas anodin, le tout premier que j’ai pu écouter de Dir en Grey. Le morceau débute par la mélodie d’une boite à musique,la basse est prégnante (un solo est d’ailleurs réalisé au bout de 3minutes). Et c’est un peu ce qui est bien dans les groupes de visual kei, la basse s’entend, dans beaucoup de groupes de metal internationaux, la basse est là pour décorer.





Macabre, le troisième album sorti en 2000 annonce encore un univers sombre et maitrisé. Ce n’est là encore pas l’album que j’ai le plus écouté mais j’en retiens [Kr]CUBE, le morceau éponyme de l’album Macabre mais aussi Berry, car je pense qu’on peut difficilement faire plus laid et inaudible… Non Macabre n’est vraiment pas le meilleur album même s’il pose davantage les bases du propre style des Diru.

Après une compil de remix (Kai, dispensable selon moi) sort enfin Kisou en 2002. J’aime l’introduction de cet album, elle donne envie d’écouter la suite, Kigan est intriguante. J’aime beaucoup le titre Gyakujoutannou Keloidmilk, pour les sonorités mi-metal mi-electro et pour la performance vocale de Kyo. Undecided et Mushi font aussi partie des morceaux à écouter,  avec un insecte (mushi) en mal d’être, très plaintif, très douloureux.
Le mini album Six Ugly parait aussi en 2002, j’avoue n’aimer que Children sur celui-là.



 
Les choses sérieuses continuent plutôt par l’arrivée de Vulgar en 2003. Notez donc l’hyper productivité du groupe qui sort un album tous les ans jusqu’à celui-ci.
Vulgar reste pour moi le premier album « aboutit » du groupe. Il est encore plus sombre, plus percutant et violent dans la musique cette fois. La musique de Dir en Grey avait déjà montré son agressivité, Vulgar s’imprègne d’une violence maîtrisée, voire posée. Les screams de Kyo sont intéressants car ils sont un peu polyvalents, ils exultent la douleur, la plainte et ils peuvent être très aigus !  J’aime ce son noisy un peu crade que dégage cet album.  Les deux premières pistes de cet album sont des bijoux, Obscure ne fera pas l’unanimité en étant censuré pour le vidéo-clip (Je vous propose d'ailleurs ce même clip mais sans la censure ! Donc "âmes sensibles s'abstenir" comme on dit ! ) c’est pourtant le titre phare de l’album à mon sens, il en est l’apogée.
Enfin, on trouve dans cet album Drain Away, le titre single qui a eu son succès.





En 2005 surgit Withering to Death qui marque les prémices du déclin de Dir en Grey dans le cœur des groupies ultra fan des choupi kawaii qu’étaient les Diru. Cet album mérite amplement sa place dans la discographie de Dir en Grey, il sonne un certain renouvellement, un changement d’horizon qui arrive à point nommé selon moi. Pas moyen que je dénigre cet album, je conseille l’album entier plutôt que quelques titres par-ci par-là comme les précédents albums. Deux titres que l’on connaissait déjà via des singles, Saku et Machiavellism entre dans la composition de l’album. Jesus Christ R’n’R est assez détonnant, mais cette originalité, cet hybride, est bénéfique. Enfin je ne saurais que vous pousser dans les bras des merveilleux Dead Tree, The Final et Kodou.





 


The Marrow of a Bone de 2007 est la rupture totale avec le mouvement visual, le groupe prend un départ soit disant plus néo et numetal, on a trop vite catalogué l’album selon moi. Un départ qui s’explique par l’exportation du groupe surtout aux Etats-Unis (ils joueront avec Korn). Le changement de look est de rigueur, au revoir « le latex de tarlouze », les mini-shorts, les coiffures plus étranges les unes que les autres et le maquillage façon voiture volée. Ce changement avait déjà été anticipé par Withering to Death, le voilà bien terminé par The Marrow of a Bone.









Alors voilà l’instant un peu désagréable pour les yeux, celui où Rose va encore être méchante avec le public un peu ouin-ouin et ultra fanatique. Attention, je parle des fans extrêmes, des fans de la première heure de Dir en Grey c'est-à-dire ceux qui écoutaient quand ils avaient 5 ans (ah ah).
Je suis tombée dans ce débat débile et inutile, laissant franchement à désirer, par lequel les true fans ont décrétés que Dir en Grey c’était devenu «un groupe commercial ». Oui, tout à fait ; ils ont explosés les ventes du jour au lendemain, ils ont décidé de faire des concerts en Europe et aux Etats-Unis après avoir fait un rêve étrange qui en gros se résumait à : Venez les mecs on va devenir un groupe commercial !
Je me suis insurgée, et je m’insurge encore contre cette critique débile, et surtout qui n’est en aucun cas constructive : le groupe avait déjà fait pas mal de concerts en Europe, et en France notamment avec le It withers and withers tour en 2005-2006 après la sortie de Withering to Death et je trouve ça incroyable que les true fans qui étaient hyper contents et pédants de crier sur tous les toits qu’ils y étaient prennent tout à coup  le droit de dire que « Dir en Grey c’est de la merde ! ».
L’album de 2007 s’inscrit autant dans la continuité que les autres, il sonne un peu plus néo (bien que ce qualificatif ne me plaise pas grandement), certes, mais le changement de genre n’indique en aucun cas que l’album est mauvais. 
Et c’est un peu étrange que l’album débute calmement par Conceived Sorrow, un morceau qui serait presque apaisant. Dès les premiers instants de ce morceau, on retrouve ce timbre particulier du chanteur, inchangé. L’album regroupe les singles Clever Sleazoid, Agitated Screams of Maggots et Ryoujoku no Ame.
Agitated est assez intéressant quand on étudie l’évolution du groupe, car il est vraiment significatif, le changement est radical, tellement radical que les paroles sont uniquement interprétées dans la langue de Shakespeare. Clever Sleazoid se place 15è dans les charts finlandais à sa sortie.
On s’éloigne un peu des morceaux plutôt brutaux avec Namamekashiki Ansoku, Tamerai ni Hohoemi et ça fait du bien d’entendre le bourdonnement de la basse de Toshiya !
Repetition of Hatred renoue de nouveau avec l’énergie (négative) et intègre il me semble Kaoru, Die et Toshiya au chant.
The Deeper Vileness ne remporte pas non plus un grand succès, mais moi j’aime beaucoup ce morceau. Les prouesses vocales de Kyo sont impressionnantes, et ne sont pas dépourvues de technique comme j’ai pu le voir ici et là sur des blogs merdiques. Les paroles sont là encore équivoques : « I'll die in a world of lies and deceits ». L’album se ferme sur Clever Sleazoid. 
 
Fin 2008, le groupe entame une seconde tournée japonaise The Rose Trims Again, en même temps sort le single Glass Skin comportant une nouvelle version d’undecided plutôt acoustique, l’unplugged d’Agitated Screams of Maggots(qui est très laid) et un live de Ryoujoku no Ame. Le single allèche déjà les babines des fans, puis sort l’album Uroboros.
L’intrusmental, Sa-Bir, ouverture de l’album annonce une atmosphère pesante, oppressante. Cet album retourne vers les ambiances initiales de Dir en grey avec quelque chose de plus experimental et d’asiatique. L’album est également varié, rien ne se ressemble, tout comme dans Withering to Death. J’aime assez les grunts de Reiketsu Nariseba et sa déstructuration progressive, jusqu’à reprendre de plus belle. Dozing Green mérite également une oreille, ainsi que Incovenient Ideal et bien sûr Glass Skin.
Dir en Grey poursuivent leur chemin, en partageant des affiches avec Korn, Mindless Self Indulgence, Bring me the Horizon, Killswitch Engage… Ils apparaissent également au M’Era Luna, au Wacken open air, ou encore le Rock am Ring. Ils annoncent en septembre 2009 la sortie d’un nouveau single pour le mois de décembre Hageshi sato, kono mune no naka de karamitsui ta shakunetsu no yami qui contiendra des nouvelles versions de Zan et Shokubeni.
Rock'n'roll
Rose

mardi 10 novembre 2009

concert d'Epica à Paris le 7 novembre !! <3

 L'avis de Lou

Nous sommes le 7 novembre 2009, il est 12h40 et me voilà devant la salle de l’Elysée Montmartre pour assister au concert d’Epica, de Sons of Seasons et d’Amberian Dawn.
Les portes ouvrent, il est 18h, c’est la folie furieuse on dirait que les gens sont des sauvages ! J’ai failli mourir écrasée et étouffée contre une barrière à cause de la file qui poussait à croire qu’ils avaient peur de ne pas pouvoir rentrer ! Bref passons sur ces incivilités bien que nous y reviendront plus tard !


Une fois dans la salle j’ai choisi un poteau oui un poteau avec une petite marche pour être un peu plus haute et voir toute la scène. Le concert commence avec le groupe Sons of Seasons. J’avoue en Cd j’avais trouvé ça bien mais sans plus j’avoue qu’en live c’est mieux, les musiques envoient pas mal il y a de la guitare, de la bonne (^^) et j’aime ça ! Sur scène les musiciens transpirent la passion qu’ils ont pour le métal, le chanteur est très drôle, fortement maquillé il déboule sur scène avec l’intention ferme de mettre le feu ! Vu la réaction du public c’est chose faite ! La foule a plutôt l’air convaincu, les mains sont levées, les cheveux s’agitent (et oui c’est bien d’être sur un poteau on voit tout). J’avoue que ne connaissant pas le groupe je serais incapable de vous citer un seul des titres joués. Je ne pourrais pas non plus vous décrire plus précisément le show de ce groupe vu que je suis allée au mersh d’Epica et que j’ai du faire la queue environ 20 minutes ! Mais de loin la musique me paraissait pas mal et j’entendais les gens crier c’est que c’est du bon quand même ! Finalement sur ce groupe je dirais qu’il est à voir en live !!






Second groupe à jouer ce soir : Amberian Dawn. J’avais déjà vu ce groupe l’an dernier et je n’avais pas plus apprécié. Pourtant je dois avouer qu’il y a des progrès cette année, la chanteuse Heidi est beaucoup plus jolie, elle a mincit et porte une très jolie robe blanche ceinturée d’un serre taille argenté. Les musiques sont un peu mieux. Au niveau technique je pense qu’il n’y a rien à redire : la voix de la chanteuse est parfaite les musiciens jouent très bien (d’ailleurs les solos le prouvent) le niveau du groupe est élevé sans aucun doute ! Malheureusement je n’ai toujours pas accroché, j’ai du supporté le set qui me paraissait interminable ! J’ai eu l’impression d’entendre les mêmes morceaux, la voix de la jolie chanteuse est tellement linéaire et certains morceaux mélangent tellement de style qu’on a l’impression d’un brouillon inachevé ! Bref ce groupe est beau sur scène, ils aiment ce qu’ils font ça se voit mais pour moi il reste du travail sur les morceaux à fournir !


 
 


Le public s’échauffe, et Samadhi retenti, c’est l’euphorie dans la salle, le public hurle bien sur ! les musiciens entrent un par un sur scène et la jolie Simone Simons fait son entrée vêtue d’un liggins noir imitation cuir (ça porte un nom spécifique mais dans l’instant je ne retrouve pas ) ainsi qu’une petite robe avec un joli serre taille ! Retentissent les premières notes de Resign to surrender qui sera un peu écourté me semble t il. Le début de la set list est plutôt laborieuse pour la rouquine qui sort de maladie. Mais une fois sa voix chauffée plus aucun problème au contraire ! Avec l’intro Epica jouera 6 morceaux de son dernier album Design Your Universe dont : Matyr of the Free Word, Unleashed (morceau qui a d’ailleurs un clip), Incentive et Tides of Time (superbe ballade ou Simone nous a montré tout son talent et où le beau Mark nous est revenu sur scène torse nu !). La set list sera également composé de grand classique du groupe : Sensorium, Quietus, Consign to Oblivion ou encore la superbe chanson qu’est Feint,  peut être un peu répétitif me direz vous mais toujours aussi efficace aux vues des réactions du public ! En effet la salle est surchauffée, on pourra voir quelque pogos et bien sur des tourbillons de cheveux dont les miens sur Obssessive Devotion (ma favorite)! Bien sur le show nous réservera quelques belles surprises ! D’abord sur Incentive : Mark laisse sa guitare pour prendre le micro en faisant venir le guitariste d’Amberian Dawn. Ce fut un morceau génial ! Voir Mark sur scène sans guitare assurant juste le show c’était cool ! Sur ce morceau il y eu un pogo, normal vu sa puissance ! Sur le titre Seif al din, notre amie Simone revient sur scène accompagné d’une très jolie danseuse du ventre, c’est une fort bonne idée je trouve ! sa présence a enflammé la scène pourrions nous dire. Puis une petite surprise pour la France, la belle chanteuse entame une chanson en français : Non rien de rien de Edith Piaf,



l’accent de Simone rend cette chanson encore plus belle, elle sera accompagné par Coen qui nous a sortie pour l’occasion des notes d’accordéon de son clavier ne manquant pas de faire rire Simone. Enfin sur The Phantom Agony la belle nous enfile une jolie paire de lunette qui finiront sur le nez d’Yves il faut noter également la présence d’un sympathique danseur vêtu d’un jogging rose barbie venu enflammer la piste alors un peu disco ! Cela ne manqua pas de faire rire toute la salle. Pour finir la superbe Marche Impériale que je trouve fantastique !







 
 
 
 


 Epica m’a donc encore une fois surprise et je suis toujours aussi ravie de les voir en live ! La belle Simone chante toujours aussi bien et me fait toujours rire avec ses petites grimaces sur scène. Si vous ne les avez encore pas vu sur scène il faut y remédier vous ne regretterez pas ! Mais ma fin de concert fut gaché par un jeune homme plutôt grand qui est venu se poster juste devant moi m'empechant de voir ! Oui je le dis les gens ne pensent pas aux autres !





Le point négatif vient de l’après concert, Mark, Isaac, Ariën, les membres de Sons of Seasons et d’Amberian Dawn  sont venu dans la salle signés des autographes et faire des photos avec le public, mais la salle avait prévu une seconde soirée après le concert on s’est donc fait virer par les vigiles à coup de pieds si je peux me permettre l’expression ! La salle manquerait elle d’argent pour organiser deux événements l’un derière l’autre ? En tout cas la direction ne s’est pas fait beaucoup d’amis ce soir là !




Enfin ce concert reste une très bonne expérience quand même et j’ai hâte de revoir Epica sur scène !


ps : des videos seront ajouté plus tard !

Stay Rock
Lou *