mercredi 30 décembre 2009

Interview d'Interria à Reims !

 Petite interview du groupe Interria lors de son passage à Reims en novembre dernier.




je tiens à préciser qu'il manque peut être quelques propos du groupe mais on a eu un peu de mal à tout recueillir mais j'avoue qu'on a bien rigolé !


Lou : Bonsoir, je ne vous connais pas ou du moins seulement depuis quelques jours quand j’ai vu que vous veniez à Reims, alors pourriez-vous vous présenter succinctement ?
Jenni : Quoi ? Tu ne nous connais pas alors que cette année nous avons fait le Metal Female Voices Fest et le Raismes Fest’ ? (rires) Donc moi je suis Jenni, chanteuse du groupe ; Stephan pour la guitare, Franck pour la batterie, Fabien pour la basse ainsi que Julie aux platines.


Lou : D’où vient Interria, comment le groupe s’est formé ?
Jenni : Interria a vu le jour il y a maintenant 4 ans, en région parisienne. On a commencé de manière un peu décalée, avant l’album nous avons fait des festivals comme le Metal female voices, le Raismes fest, on est allés en Belgique.
Stephan : On avait enregistré un ep de 4 titres qui nous avait ouvert quelques portes, et le fait de faire de tels festivals était une chance parce qu’effectivement nous n’avions pas encore sorti d’album à proprement parler avant Les corps impatients.
Jenni : Et puis on s’est surtout fait connaitre grâce à Internet, ça s’est surtout fait par le bouche à oreille. En plus, nous sommes venus à Reims il y a deux ans, avec Kells à l’espace Turenne.

(Jenni fait ensuite allusion aux nombreuses rencontres du groupe et la création un peu prématurée de la street team, c’est-à-dire qu’elle s’est crée assez rapidement)


Lou : C’est bien parce que vous anticipez les questions (rires) Donc d’où vous vient votre style, pourquoi avoir choisi cela et pas autre chose ?
Jenni : En fait c’était soit ça ou du rap (rires) Non mais en fait on aime beaucoup la musique électronique
Stephan : On est ancré dans le metal à la base mais on ne voulait pas faire qu’un truc metal lyrique, on voulait un peu moderniser en intégrant des sons plus électro, plus digitalisés.
Jenni : Voilà, on a enlevé le rustique et on a mis de la machine !
Stephan : Effectivement un côté plus machine mais ça ne s’est pas imposé tel quel, on s’est un peu cherché.


Lou : D’où vient le titre de l’album « Les corps impatients » qui est d’ailleurs très joli (rires) ? Quels sont les thèmes évoqués ?
Jenni : Il y a un peu de tout, de la passion, la diversité des sentiments et des émotions que l’on ressent. En fait quand on a trouvé Les corps impatients on a tout de suite pensé que ça ferait un bon titre d’album, donc on l’a gardé. Et puis c’est assez sensuel et charnel, le design de l’album matérialise déjà bien ce côté charnel d’ailleurs.
Stephan : Et puis l’album a aussi une signification pour le moins subjective, chacun peut se demander ce qu’on a voulu présenter. On nous a déjà demandé si Les corps impatients nous avait été inspiré cinématographiquement, mais non !






Lou : Vous allez participer au Blondes Platines Tour, comment ça s’est concrétisé ?
Jenni : C’est parti d’un délire, en fait on est potes de la scène parisienne, et vu qu’on est trois filles latines, on s’est dit qu’on allait faire juste pour déconner « qu’on n’était pas des blondes platines, on est des bombes latines » et que ça serait cool un jour de faire un bœuf dans cette idée.
Stephan : Après on espère juste que ça portera ses fruits et que ça nous permettra de faire plus de dates.






Lou : Avez-vous d’autres projets comme un clip par exemple ?
Jenni : Et bien on aimerait bien mais Les corps impatients ça va être un clip impatient (rires) Non mais un clip comme le dernier Rammstein ça ne serait pas mal (ndlr : Pussy, 2009), mais on cherche encore les modèles, tu ne veux pas tourner dans notre clip ?
Lou : Euh non (rires)
Jenni : Ca ne te dit pas ? (rires) Non mais on y travaille avec un pote dans l’idée de mettre ça sur une tv sur le web.


Lou : Et en dehors du groupe, quelles sont vos activités ?
Jenni : Et bien il faut manger, donc on travaille tous plus ou moins. Mais la passion première reste la musique bien entendu.


Lou : Je vous laisse le mot de la fin !
Stephan : Moi je veux un label et une maison (rires)
Fabien : Ecoutez Interria, soutenez nous comme vous le pouvez.
Jenni : On espère vous retrouver très vite sur la route, que vous apprécierez notre musique.



 



Merci à Interria de nous avoir accordé du temps pour répondre à nos questions.
Musical Ambrosia vous aime !

L’album Les corps impatients et d’ores et déjà disponible sur Internet.

Interria : 
site ( où vous pouvez acheté votre album ) : http://www.interria.net/

Street Team : 


Blonde Platine Tour :


Lou and Rose

lundi 28 décembre 2009

Second clip pour Kells !!

Le groupe lyonnais vient tout juste de sortir son second clip sur le très intense titre Avant que tu . . . 



 ( photo by Jess Photography )

Le tournage a eu lieu si je ne me trompe le 8 aout dernier dans un lieu exceptionnel : La Demeure du Chaos. Cette maison, que dis-je ce musée abrite des œuvres étranges, troublantes mais si intrigantes, je crois que chaque centimètre carré est recouvert de peinture et le jardin regorge de choses plus étranges les unes que les autres : une piscine de sang, une tête de mort géante, des hommes sur le toit, un bateau échoué ou encore un hélicoptère . . . l'intérieur de la maison est quand à lui des plus surprenant et assez terrifiant : des couloirs sombres, des peintures impressionnantes sur les murs . . .
Ce lieu est un bijou de l'art où tous peuvent s'exprimer, et quoi de mieux qu'un clip pour promouvoir ce lieu !




le clip fut tourné en 1 journée durant l'été.
La jolie Virginie porte bien sur une robe crée par l'Atelier Sylphe et est coiffé par Beautiful Hair, d'après nos infos la pauvre n'a cessé de tomber s'écorchant les genoux à plusieurs reprises mais ne laissant rien paraitre.




On peut aussi saluer la remarquable interprétation des acteurs et surtout la belle Justine qui joue la jeune fille brune, son interprétation est pour moi remarquable et très émouvante, et pour la petite anacdote : Jano a du tenir Justine dans l'eau car elle ne savait pas faire la planche. :)






Enfin il faut saluer le choix de la chanson qui n'est autre qu'une des plus intense et émouvante de l'album Lueurs et le scénario du clip qui sont excellent et malgré un budget réduit Kells nous montre encore une fois qu'ils ont de la ressource !





la sortie de ce clip est également l'occasion d'un changement de line up pour le groupe qui abandonne le coté baraoque pour nous montrer un coté plus métal !


Encore bravo pour ce superbe clip qui nous ravi les yeux et les oreilles

encore un petit mot : la maison du chaos est menacée de destruction, soutenez la en signant la pétition : http://999ddc.net/ddc/petition/new


Stay Rock


Lou *



mercredi 23 décembre 2009

Ma sélection 2009

Alors que le mois de décembre tend à s'achever, alors que nous nous impatientons tous pour ouvrir les cadeaux de Noël, que nous préparons le jour de l'an, blablabla, je trouve le temps (enfin) de poster quelque chose. Pas quelque chose de fabuleux. Mais l'année bientôt finie, je vous livre mon petit top d'albums sortis en 2009, qui m'ont marqué et qui sont pour la plupart, passés en boucle.

En première place, EPICA avec The Classical Conspiracy et bien sûr le très très attendu Design your Universe ! Il y a toujours cette appréhension un peu bizarre pour un nouvel album, j'adore Epica mais j'appréhendais Design your Universe. Au final, un très bon album, très aboutit, qui pousse le genre du metal symphonique à voix féminine à son paroxysme, tout en appuyant un côté beaucoup plus death. Un délice ! Tout comme The Classical Conspiracy, qui a beaucoup tourné aussi, des reprises savamment orchestrées si j'ose dire (rires) et un très bon live offert à Miskolc (Hongrie), à l'image de Therion qui avait également enregistré un live dans cette salle.

En deuxième j'évoquerai tout de même Diablo Swing Orchestra, et oui on y revient ! J'attendais ce petit bijou et quand je l'ai enfin eu, mon nez aurait pu saigner comme dans les mangas quand les pervers sont tout excités et au bord de la jouissance. Véritablement une perle de l'année 2009.






Un album que j'attendais tout aussi fort était "naturellement" Sounds of the Universe de Depeche Mode ! Quoi ?! Et oui, un groupe qui n'est pas "métallique" (rires) mais qui mérite vraiment sa place dans ce top. Cet album est une tuerie, sublime, avec des compo hyper travaillées. Inutile de préciser que Depeche Mode a toujours fait partie de mon univers hybride, et le Playing the Angel ne m'avait pas aussi bien convaincue de leur come-back. A retenir donc.



Eternal Tears of Sorrow et leur Children of the Dark Waters fait indubitablement partie de ces albums sortis en 2009 qui m'ont foutu une claque, et au point où j'en suis, ETOS m'a carrément tabassé ! Impossible de ne pas retenir Tears of Autumn Rain comme morceau préféré, impossible également de passer à côté de Sea of Whispers. Un réel délice, une claque qui fait du bien, un album vraiment incontournable (oui oui !).



Paradise Lost a aussi sorti Faith divides us/Death unites us, un album fort, pur, sublime, entêtant, avec un morceau éponyme énorme, tout aussi énorme que l'intro As Horizons End, qui est clairement mon morceau fétiche sur cet album. C'était là aussi une évidence de voir figurer le groupe britannique dans le top. Ca m'a assez tué de revoir les mêmes simagrées à savoir "est-ce que vous qualifieriez cet album comme un retour aux sources ?", mais c'est encore un autre débat. L'artwork de l'album a encore été très travaillé, avec des reprises d'oeuvres originales du XIVè siècle par exemple. Le format de l'album a éveillé de nombreuses interrogations à la FNAC, qui au final, ont planqué ça dans le rayon DVD au lieu du rayon CD, encore des incompétents...

Une bonne découverte est restée celle de Sons of Seasons, en début d'année, groupe germanique formé par Oliver Palotai (Kamelot). J'avais déjà aimé le CD mais les avoir vu en live m'a conforté dans l'idée qu'ils devaient faire partie de cette sélection.






Delain avec April Rain a renfloué ma collec' de CD, je vais me répéter en disant que c'est un bon album, les avoir vu en live cette année c'était génial, dommage que Ronald (guitare) parte prématurément de la formation néerlandaise.








Vient enfin le très controversé The Days of Grays de Sonata Arctica ! Une pure merveille, une réalisation acharnée pour un résultat bien plus que satisfaisant. On se croirait dans un film de Tim Burton. Beaucoup n'ont pas aimé cet album, moi je l'ai trouvé fort intéressant, et apaisant.






J'aurai pu épiloguer avec Europe (Last look at Eden) et Amorphis (Silverbride), mais aussi Hypocrisy ou Samael, mais je ne voulais pas faire quelque chose de très long, et puisqu'une sélection induit un résumé des albums qui m'ont vraiment marqué, je m'arrête là.

Rock'n'roll

Rose

jeudi 3 décembre 2009

Interview du tout jeune Ellyose .

Voici une petite interview faite par mail du tout jeune groupe Ellyose.







1- Nous ne vous connaissons pas, pourriez vous présenter ?
Christian dit Animal : Batterie, 37 ans originaire de Nice, parcours musical atypique, passé par le rock, le prog, le funk, le jazz et aujourd’hui le métal. Gouts musicaux très éclectiques : de Dream Theater à Hiromi Uehara en passant par Genesis, Pain of Salvation ou Gino Vannelli … et plein d’autres.
Justine : 22 ans, chanteuse lyrique , pianiste et organiste, compositeure du groupe avec Ghislain le bassiste. Depuis ma jeune adolescence j’étudie la musique classique au conservatoire et je suis une passionnée de métal
Ghislain : Je me presente je m'appelle Henry.... non je deconne, moi c'est Ghislain, je suis le bassiste, j'ai 36 ans. Je suis le co fondateur du groupe avec Justine. on a démarré en octobre 2008 notre collaboration. voilà quoi dire de plus ?


2- D’où vient le nom Ellyose ?
Ghislain (basse) Faut demander à Justine, c'est elle qui a trouvé le nom. Je te cache pas que l'on a cherché pas mal de temps avant de trouver le bon et de tomber d'accord
Justine (chant): Ça ne veut rien dire en particulier, c’est la surtout consonance qui nous a plu, je devais être un peu trop focalisée sur un opéra de Berlioz (rires)


3- Vos morceaux ont un style original, mélange de métal, d’électro et d’une belle voix d’opéra, d’où vient l’idée de ce mélange ?
Ghislain (basse) : on s'est rencontré avec Justine en octobre 2008 par l'intermédiaire d'un de mes amis, Nicolas Chaumeaux le batteur du groupe Whyzdom. A ce moment je cherchais une chanteuse capable de chanter du nightwish (je sais que Justine n’est pas fan de ce groupe ;-). j'avais quelques compos et idées de morceaux "en stock". Je ne voulais pas faire du métal traditionnel, je voulais juste faire quelque chose de différent et surtout quelque chose qui me plaise vraiment. On s'est donc rencontré, on a discuté de ce que l'on voulait faire et voilà le resultat.
Justine : ma voix, je ne l’ai pas vraiment choisie, même si j’accentue ma technique de chant lyrique depuis quelques années, j’ai naturellement du vibrato et une bonne étendue vocale. Mon influence principale est le métal mais j’ai baigné dans la musique classique aussi par mes études alors ce mélange de métal et de classique est venu spontanément parce qu’il représente ma personnalité musicale même si je suis bien consciente que le genre n’est pas nouveau. L’electro s’est greffé pour apporter une touche de modernité et puis je peux bien le dire, j’adore aussi ce style de musique. J’ai complètement craqué pour sa fusion avec le métal dans les albums indus de Theatre Of Tragedy.





4- Comment s’est passé la composition des morceaux ? avez-vous travaillé tous ensemble ou chacun de votre coté ?
Ghislain (basse) : on a composé en tandem avec Justine. on a mis nos idées en commun et ça a donné la démo Théogyne
Justine : Ghislain et moi écrivons les morceaux ensemble, il y a une parfaite entente et collaboration musicale malgré nos influences extrêmement différentes, je pense qu’on se complète parfaitement
Christian (batterie) : Je participe aux arrangements et à l’écriture des textes. Je ne me vois pas comme un compositeur … mais on ne sait jamais après tout, ça pourrait changer :o)


5- Avez-vous des thèmes qui vous ont influencé lors de l’écriture ?
Ghislain (basse) : Hum... pas de thèmes particuliers, enfin en ce qui me concerne. Pour moi la musique c'est plus un ressenti ou un sentiment après on enregistre ce qui sort des guitares et des amplis
Justine (chant) : ni Ghislain ni moi ne sommes auteurs, dans la composition comme il dit il s’agit plus de ressentis comme de l’énergie, des sensations et sentiments notre moteur mais l’art c’est principalement de la rigueur et du travail, savoir exprimer et canaliser son inspiration.
Christian (textes, batterie) : Le rejet du concept de bien et de mal absolu au profit du concept de la coexistence de plusieurs courants d’influences plutôt individualistes dont les intérêts peuvent parfois nuire aux autres qui perçoivent alors cela comme une manifestation du mal … ouais je sais c’est pas super clair comme ça, mais un des textes que j’ai écrit parle de cela un peu mieux je pense ...
Justine (chant): n’ayez pas peur de lui ! Il sait aussi parler normalement! Et il est très sympa dans la vie !



6- Avez-vous chacun une formation musicale ou artistique ?
Ghislain (basse) : je n'ai aucune formation. J'ai tout fait tout seul comme un grand, à l'oreille et en piquant des plans à droite à gauche sur des tablatures.
Christian (batterie) : Maitrise de Musicologie
Justine (chant) : Attention je vais parler langage conservatoire : je suis en 1ère année du troisième cycle de formation musicale (3C1) il me reste 3 ans avant mon diplôme de fin d’étude (DFE) En chant je suis en Ier cycle, et en instrument je suis en fin de deuxième cycle (2C4), j’espère que vous avez compris quelque chose !! (rires) Et j’ai fait une école de théâtre à plein temps pendant 3 années consécutives.
Arnaud (guitare) : Aucune malheureusement, je suis plutôt du genre scientifique.


7- Votre groupe est tout récent mais vous avez déjà un fan club, comment cela s’est produit ?
Justine (chant) : Les joies d’internet ! Certains ont commencé à nous soutenir en nous découvrant sur myspace, c’est un mélange de comm et de bouche à oreilles je pense, une street team efficace et un forum se sont vite créés et aujourd’hui on a la chance d’être très bien entourés par des gens précieux qui nous aident et nous soutiennent au moment où on en a le plus besoin .






8- Comment vous faites vous connaitre ?
Ghislain (basse) : Par internet bien sur et aussi par la distribution gratuite de notre démo à nos concerts, t'en veux une ? (rires)
Justine (chant) : (rires) un marché clandestin ! vas y fais péta 10 démos elle va les faire tourner mec!!
Plus sérieusement j’utilise surtout les outils de communications « bateau » comme myspace et facebook et sinon je mets furtivement nos démos dans les sacs des gens aux concerts… et bientôt reviendra les nôtres d’ailleurs ! la scène reste la meilleure occasion de nous faire découvrir !



9- Justine tu chantes également pour le groupe Grey November, ce n’est pas trop dur de concilier les deux ?
Justine : Grey November est un groupe de studio, on ne fait pas de concerts et les objectifs ne sont pas les même qu’avec Ellyose, le style étant moins accessible (funeral doom atmosphérique) il est réservé surtout aux amateurs du genre, je ne cherche pas à diffuser Grey November à un public le plus large possible comme avec Ellyose. Donc le seul gros travail avec Grey November est l’enregistrement des albums mais en dehors de ça, je ne passe pas énormément de temps pour la comm et la promo, ça m’a donc laissé la place pour un autre groupe, Grey November étant un projet antérieur à Ellyose


10- Les autres membres du groupe ont-ils également des projets parallèles à Ellyose ?
Ghislain (basse) : Je suis également le bassiste de Angie Doll, chanteuse solo pop rock
Arnaud (guitare) : M'investir dans la musique est une chose toute récente pour moi, donc pas d'autres projets.
Christian (batterie) : Un groupe de funk/acid-jazz et un collectif de funk tous azimuts




11- Vendredi soir vous avez fait votre premier concert, quel sentiment en gardez vous ?
Ghislain (basse) : Tres content bien sur mais je reste sur ma faim. Je suis convaincu que l'on peut faire beaucoup mieux. Vivement les prochains !!!!!
Christian : Une légère appréhension de plonger dans l’arène du métal en se frottant à des groupes déjà expérimentés et aussi un pied énorme de voir prendre vie la musique de la maquette, de vérifier enfin qu’Ellyose prend toute sa dimension sur scène. Que le projet est viable et intéressant d’un point de vue live. Enfin un kiff énorme de partager la scène avec Justine, Ghislain et Arnaud. Vivement la prochaine !
Justine : fière de mes musiciens, de chanter mes propres musiques et c’est un bonheur quand dans le public certains connaissent déjà bien les morceaux !
Arnaud (guitare) : De la confiance pour les prochains concerts, du fait qu'on aura eu beaucoup plus de temps pour se préparer.



12- Quand sort votre album ?
Ghislain (basse) : Si tout se passe bien et que l'on ne prend pas de retard, il devrait être prêt pour juin 2010. On y travaille dur en ce moment
Justine (chant) : On s’est fixé une échéance de juin 2010, on fera tout pour qu’il sorte avant la fin de l’été !


13- Avez des projets en tête ? une tournée ? un clip ?
Justine (chant) : Le gros projet pour l’instant reste l’album mais on est aussi en quête de bons concerts avec d’autres groupes du milieu métal, faire du studio pendant 6 mois c’est pas très fun… on pourra jouer des nouveaux morceaux en plus ! Le clip j’adorerai, l’image est très liée à la musique, c’est à considérer en fonction des moyens qui nous resteront…





14- Un petit mot pour conclure ?
Ghislain (basse) : It's a long way to the top......
Christian (batterie): La mayonnaise prend d’un point de vue écriture autant que d’un point de vue musical (jeu, interaction …) C’est un vrai bonheur de bosser dans ces conditions car c’est une musique assez exigeante et sophistiquée. Le type de projet dont je rêvais depuis un moment …
Justine (chant) : Pour ceux qui nous connaissent pas , allez écouter !! Si vous détestez, faites écouter à des gens que vous n’aimez pas !!
Arnaud (guitare) : Merci à ceux qui nous soutiennent, on va tâcher d'être à la hauteur.


Musical Ambrosia et Surtout Moi remercions le groupe ellyose d'avoir répondu à ses questions.

Ellyose : 
Myspace : http://www.myspace.com/ellyose
Forum : http://ellyose.frenchboard.com/forum.htm
Si vous désirez acquérir la démo du groupe vous pouvez la demander sur leur myspace.


Stay Rock
Lou *

samedi 28 novembre 2009

Requiem pour un rêve


Je me prépare à faire une entorse thématique au blog pour vous proposer quelque chose de fabuleux, de merveilleux, de sublime et d’onirique (vous l’aurez donc deviné, point de metal là-dedans ! mais ça ne vous empêche pas de lire…)
Il s’agit de l’ingénieux Clint Mansell, un compositeur formidable, remarquable. Bref je ne tarirai pas d’éloge pour cet homme, qui a composé les bandes originales de quatre films de Darren Aronofsky (réalisateur de Pi, Requiem for a Dream, du magnifique The Fountain et de The Wrestler).  
Je vous propose donc de parler de cette bande originale majestueuse qu’est The Fountain. Tout d’abord Aronofsky, que l’on connaissait pour ses opus dérangeants que sont Pi et Requiem for a Dream nous fit attendre fébrilement The Fountain. Bien loin des consensus, le réalisateur n’ayant pas de « code » à proprement parler, renouvelle avec ce film son univers.





The Fountain n’est pas un film d’amour basique que l’on voit partout à l’affiche des cinémas, il est bien loin également des films bons publics. Il nous submerge jusqu’à la fin.
Le film se base autour d’une légende Maya qui raconte qu’un arbre serait poussé directement du corps d’un homme, et que, seule la tête était intacte ; celle-ci fut emportée dans les cieux pour fonder Xibalba, le paradis. C’est à Xibalba que les âmes défuntes vont pour renaître. Les deux protagonistes principaux du film sont Hugh Jackman (Tommy) et Rachel Weisz (Izzi), qui incarne le rôle d’une jeune femme atteinte d’un cancer (incurable) écrivant dans ses derniers instants un livre avec cette histoire de Xibalba.
Expliquer le film est une bien grande entreprise, surtout pour moi. L’œuvre laisse voir un amour qui transcende les univers, les dimensions, les âges ; un amour éternel ?
La bande originale fut naturellement confiée à Clint Mansell ; naturellement car celui-ci avait délivré une fameuse BO pour Requiem for a dream, que tout le monde connait pratiquement, qui est reprise pour tout et n’importe quoi à la télévision. Cette bande originale gagne une place considérable dans le film, on parle trop peu des musiques de films, alors qu’elles en sont des éléments inséparables et essentielles !

La bande son est très importante, elle amène une légèreté mais aussi une certaine complexité. Je pourrais dire que Clint Mansell est un virtuose, car je le pense réellement. L’ouverture, The Last Man est absolument magnifique, planante et onirique, elle nous délivre à la fois quelque chose de grave et de merveilleux. L’univers qui se dégage de ces compositions est vraiment très spécial et un adjectif me vient naturellement pour les qualifier : aérien. Aérien, tout comme les plans vertigineux d’Aronofsky.Je conseille The Fountain, la bande originale mais également le film, car on s’en prend littéralement plein la vue. Le visuel est d’une beauté très rare, bien loin des marginaux Sin City, 300 ou encore The Spirit mais la dimension reste pourtant semblable, ce sont des scènes marquantes car sublimes.
La tristesse, la douleur, ne cessent de côtoyer l’onirisme, l’espoir, l’utopie (Xibalba, Tree of life) que symbolise cette quête de l’immortalité. Et la bande originale de Clint Mansell retranscrit bien ces émotions un peu contradictoires.


Si vous êtes intéressés par la bande originale, sachez qu’elle évoque également l’univers colonial (Holy Dread !) qu’Izzi décrit dans son livre (son livre censé être une quête de l’immortalité). Et ne cherchez pas de continuité apparente dans la bande originale, car il n’y en a pas, elle suit les différents flash-back, les changements d’univers (celui du livre et celui de l’arbre de vie, je n’en dis pas plus).  Stay with me et Death is a disease ne sauraient au mieux matérialiser cet amour transcendant qui se dégage du film. Un film qui est réellement bouleversant mais vraiment très pur (First Snow, Finish It qui reprend d’ailleurs le leitmotiv de Tree of Life ) Together we will live forever clôture cette magistrale bande son, dans une certaine simplicité, et étrangement émolliente.


Dès le début, vous savez que la magnifique Rachel Weisz est destinée à mourir, pas d’échappatoire ! Death is the road to awe est pour moi le morceau clé de la bande originale (pas parce que c’est le plus long morceau non) car il délivre « la solution », la seule alternative possible pour que cet amour ne s’éteigne pas par la mort : l’amour éternel passe fatalement par la mort.

 








Rose



mardi 24 novembre 2009

Concert d'Ellyose, Interria et Markize

Quel plaisir de voir à Reims trois groupes de métal à chant féminin !
Le 20 novembre les groupes Ellyose, Interria et Markize sont venus faire un concert à l’espace culturel du Crous et bien sur nous y étions !




Le concert commence à 19h30 il me semble à moins que se ne soit 20h, j’avoue que je n’ai pas fait attention. C’est le groupe Ellyose qui ouvre le bal ! ce groupe est tout jeune et fait dans la ville des sacres son premier concert (quel honneur !! =) ). Il s’agit d’un groupe original composé de quatre membres qui nous envoie un son composé d’un étonnant mélange d’électro, de métal et d’une superbe voix d’opéra. J’avais hâte de voir cela sur scène car la démo était très prometteuse ! Le groupe jouera 40 min jouant pratiquement tous les morceaux de la démo à savoir Elévation binaire, Wine from the sick et a fini avec Théogyne, morceau surement le plus électro et celui qui a le plus enflammé la salle où était présente une partie de la street team du groupe. Au niveau scénique et pour un premier concert le groupe a été très bon, mettant pas mal d’ambiance. Si aux balances Justine (chanteuse) et ses compagnons m’ont parus un peu statiques, pendant leur show ils ont assuré. Le seul petit truc que je n’ai pas apprécié, les petits claquements de pieds de la belle chanteuse! Mais bon à part cela j’ai bien aimé et ce groupe mérite le détour !


 
 


Le plateau change et c’est Interria qui entre en scène. Jenni refuse de commencer tant que tout le public ne s’est pas levé et approché du groupe. Un fois tout cela fait c’est parti pour un concert endiablé ! Je viens à peine de découvrir le groupe mais j’ai été surprise par leur prestation et leur énergie ! Jenni et Julie (clavier) faisant souvent tournoyé leur cheveux tandis que Fabien (basse) et Stef (guitare) joue les acrobates en sautant plusieurs fois pendant les morceaux. Interria a joué pendant 40 min également et nous ont présenté des titres de leur album « Les Corps Impatients » (humm) dont : Voodoo, I code ou Mindustrial. Mais j’ai été déçu de ne pas entendre le titre éponyme de l’album. Enfin ce n’est pas grave les autres titres déchirent autant ! Après leur concert le groupe s’est trouvé plutôt présent pour le public qui voulait acquérir leur album, un t shirt ou voulait un autographe (j’en fais partie). Nous avons également bien rigolé avec le groupe en prenant quelques photos. Tout cela pour dire que ce groupe est formidable aussi bien sur scène qu’après !


 
 
 


Le troisième groupe n’est autre que Markize dont nous avons déjà parlé sur ce blog ! Je noterais tout de suite la présence de Nicolas (guitariste) qui n’était pas présent lors de la précédente date du groupe à Reims (le 29 mai), ce fut donc un groupe au complet que nous avons vu ce soir là ! J’avoue ne pas avoir vu la première chanson et en avoir zappé d’autres, il faisait beaucoup trop chaud, comme la beaucoup répété Alina (chanteuse). En tout cas cette dernière nous a gratifié d’une tenue originale : un robe noir sur laquelle une sorte de crinoline rouge et un corset overbust à motif écossais rouge, je n’ai pas plus que cela apprécié cette tenue même si cela lui allait bien. En tout cas le groupe fait preuve d’une sacré énergie sur scène et fait bouger le public ! bien sur Markize va joué des morceaux connus de leur album « transparence » dont Another breath, Paperdoll, Poussière de vie ou encore mon ange mais pour rafraichir un peu cet set list nous aurons droit à 3 morceaux inédits qui seront présents sur leur prochain album dont si je me souviens bien : Why do you hate me ? je reste déçue de ne pas avoir eu les morceaux acoustiques que j’aime particulièrement. A part cela le groupe a fait un très bon show !


 
 
 


Ce concert fut donc pour moi très bon, et j’ai eu un réel coup de cœur pour Interria (dont vous retrouverez l’interview ici même bientôt ainsi qu’une des deux autres groupes présent ce soir là). Pour faire un peu de pub sachez qu’Ellyose vous offre sa démo sur simple demande sur leur myspace, Interria vend son album uniquement sur son site internet, et Markize a toujours dans les bacs son album.

Ellyose :
Myspace :  http://www.myspace.com/ellyose
Forum : http://ellyose.frenchboard.com/forum.htm

Interria :
Site :http://interria.net/
Myspace : http://www.myspace.com/interria

Markize :
Site : http://www.markize.com/new/index.html
Myspace : http://www.myspace.com/markize
Forum : http://markize-forum.frenchboard.com/forum.htm


Plus de photos ici

Stay Rock

Lou *

vendredi 13 novembre 2009

Dir en Grey






Ceux qui me connaissent vont certainement se dire « Ca ne m’étonne pas » ou encore « C’est pas vrai qu’elle l’a fait ! » Et bien si, je me penche sur le cas Dir en Grey.
Comme indiqué dans ma « bio » en début de blog, je suis tombée dans l’univers visual kei et dans cette ambroisie nipponne se trouvait Dir en Grey.
Le groupe se compose de cinq membres, Kyo au chant, Kaoru à la guitare (lead), Die à la guitare, Toshiya pour la basse et Shinya pour la batterie.

Je reviens vers cet univers particulier par envie mais également pour changer un peu. Je me suis assez dégagée de cette sphère visualesque devenue un peu folle, trop folle de l’esthétisme des musiciens plutôt que de leurs musiques. C’est ce qui plus ou moins arrivé pour Dir en Grey, pourtant si adulé par les groupies puis progressivement dénigré.

Si vous ne savez pas ce qu’est le visual kei, je vous direz simplement que c’est un genre fondé dans les années 1980 au Japon, plutôt un concept en fait dans lequel l’esthétisme est poussé à son paroxysme (d’où le visual) Par le fait, malgré tout ce qu’on peut dire, malgré tout ce que vous lirez, ce n’était pas un genre nouveau, loin de là. On repense tous à David Bowie, à cette culture Glam et Post-punk qui avaient déjà ingéré le concept d’un esthétique exubérant, voire tape à l’œil et provoquant.
Dir en Grey est un groupe de la fin des années 1990 et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont fait un long chemin, parfois escarpé mais qui nous offre un bel horizon.
Leurs débuts se sont donc calqués sur le mouvement visual, des looks étranges, très androgynes, ultra maquillés. Les premiers albums de Dir en Grey sont donc également visual, mais comment qualifier cette musique ?

Les uns diront que les stars du visual kei ont des voix bizarres et inaudibles ; il est vrai que le Japon offre un panel de voix assez spéciales, on pourrait qualifier la voix de Kyo ainsi.



Les sonorités de Missa (1997) nous délivrent un univers particulier, inhabituel, très saccadé. Ce n’est pas l’album de Dir en Grey que j’ai écouté en premier, et ça n’est pas non plus mon préféré.
Gauze (1999), leur deuxième album aborde un style sombre, dérangeant, voire glauque notamment avec le titre Tsumi to Batsu qui traite de viol.
Les paroles de Dir en Grey sont essentiellement écrites par le chanteur, Kyo, et on se dit que c’est pas mal, que c’est bien, que c’est original dans la manière d’interpréter. Mais à la longue, les thèmes se répètent quelque peu. Les textes sont écrits en japonais, mais sont également intégrées des paroles en anglais en plein milieu de paroles japonaises. Mais Gauze n’aborde pas que le crime, le sang, mais également la mélancolie, l’amour, la nostalgie : Akuro no Oka ne saurait que résumer ce propos.
Enfin le morceau que je dégagerais de Gauze serait Cage ; un titre qui n’est pas anodin, le tout premier que j’ai pu écouter de Dir en Grey. Le morceau débute par la mélodie d’une boite à musique,la basse est prégnante (un solo est d’ailleurs réalisé au bout de 3minutes). Et c’est un peu ce qui est bien dans les groupes de visual kei, la basse s’entend, dans beaucoup de groupes de metal internationaux, la basse est là pour décorer.





Macabre, le troisième album sorti en 2000 annonce encore un univers sombre et maitrisé. Ce n’est là encore pas l’album que j’ai le plus écouté mais j’en retiens [Kr]CUBE, le morceau éponyme de l’album Macabre mais aussi Berry, car je pense qu’on peut difficilement faire plus laid et inaudible… Non Macabre n’est vraiment pas le meilleur album même s’il pose davantage les bases du propre style des Diru.

Après une compil de remix (Kai, dispensable selon moi) sort enfin Kisou en 2002. J’aime l’introduction de cet album, elle donne envie d’écouter la suite, Kigan est intriguante. J’aime beaucoup le titre Gyakujoutannou Keloidmilk, pour les sonorités mi-metal mi-electro et pour la performance vocale de Kyo. Undecided et Mushi font aussi partie des morceaux à écouter,  avec un insecte (mushi) en mal d’être, très plaintif, très douloureux.
Le mini album Six Ugly parait aussi en 2002, j’avoue n’aimer que Children sur celui-là.



 
Les choses sérieuses continuent plutôt par l’arrivée de Vulgar en 2003. Notez donc l’hyper productivité du groupe qui sort un album tous les ans jusqu’à celui-ci.
Vulgar reste pour moi le premier album « aboutit » du groupe. Il est encore plus sombre, plus percutant et violent dans la musique cette fois. La musique de Dir en Grey avait déjà montré son agressivité, Vulgar s’imprègne d’une violence maîtrisée, voire posée. Les screams de Kyo sont intéressants car ils sont un peu polyvalents, ils exultent la douleur, la plainte et ils peuvent être très aigus !  J’aime ce son noisy un peu crade que dégage cet album.  Les deux premières pistes de cet album sont des bijoux, Obscure ne fera pas l’unanimité en étant censuré pour le vidéo-clip (Je vous propose d'ailleurs ce même clip mais sans la censure ! Donc "âmes sensibles s'abstenir" comme on dit ! ) c’est pourtant le titre phare de l’album à mon sens, il en est l’apogée.
Enfin, on trouve dans cet album Drain Away, le titre single qui a eu son succès.





En 2005 surgit Withering to Death qui marque les prémices du déclin de Dir en Grey dans le cœur des groupies ultra fan des choupi kawaii qu’étaient les Diru. Cet album mérite amplement sa place dans la discographie de Dir en Grey, il sonne un certain renouvellement, un changement d’horizon qui arrive à point nommé selon moi. Pas moyen que je dénigre cet album, je conseille l’album entier plutôt que quelques titres par-ci par-là comme les précédents albums. Deux titres que l’on connaissait déjà via des singles, Saku et Machiavellism entre dans la composition de l’album. Jesus Christ R’n’R est assez détonnant, mais cette originalité, cet hybride, est bénéfique. Enfin je ne saurais que vous pousser dans les bras des merveilleux Dead Tree, The Final et Kodou.





 


The Marrow of a Bone de 2007 est la rupture totale avec le mouvement visual, le groupe prend un départ soit disant plus néo et numetal, on a trop vite catalogué l’album selon moi. Un départ qui s’explique par l’exportation du groupe surtout aux Etats-Unis (ils joueront avec Korn). Le changement de look est de rigueur, au revoir « le latex de tarlouze », les mini-shorts, les coiffures plus étranges les unes que les autres et le maquillage façon voiture volée. Ce changement avait déjà été anticipé par Withering to Death, le voilà bien terminé par The Marrow of a Bone.









Alors voilà l’instant un peu désagréable pour les yeux, celui où Rose va encore être méchante avec le public un peu ouin-ouin et ultra fanatique. Attention, je parle des fans extrêmes, des fans de la première heure de Dir en Grey c'est-à-dire ceux qui écoutaient quand ils avaient 5 ans (ah ah).
Je suis tombée dans ce débat débile et inutile, laissant franchement à désirer, par lequel les true fans ont décrétés que Dir en Grey c’était devenu «un groupe commercial ». Oui, tout à fait ; ils ont explosés les ventes du jour au lendemain, ils ont décidé de faire des concerts en Europe et aux Etats-Unis après avoir fait un rêve étrange qui en gros se résumait à : Venez les mecs on va devenir un groupe commercial !
Je me suis insurgée, et je m’insurge encore contre cette critique débile, et surtout qui n’est en aucun cas constructive : le groupe avait déjà fait pas mal de concerts en Europe, et en France notamment avec le It withers and withers tour en 2005-2006 après la sortie de Withering to Death et je trouve ça incroyable que les true fans qui étaient hyper contents et pédants de crier sur tous les toits qu’ils y étaient prennent tout à coup  le droit de dire que « Dir en Grey c’est de la merde ! ».
L’album de 2007 s’inscrit autant dans la continuité que les autres, il sonne un peu plus néo (bien que ce qualificatif ne me plaise pas grandement), certes, mais le changement de genre n’indique en aucun cas que l’album est mauvais. 
Et c’est un peu étrange que l’album débute calmement par Conceived Sorrow, un morceau qui serait presque apaisant. Dès les premiers instants de ce morceau, on retrouve ce timbre particulier du chanteur, inchangé. L’album regroupe les singles Clever Sleazoid, Agitated Screams of Maggots et Ryoujoku no Ame.
Agitated est assez intéressant quand on étudie l’évolution du groupe, car il est vraiment significatif, le changement est radical, tellement radical que les paroles sont uniquement interprétées dans la langue de Shakespeare. Clever Sleazoid se place 15è dans les charts finlandais à sa sortie.
On s’éloigne un peu des morceaux plutôt brutaux avec Namamekashiki Ansoku, Tamerai ni Hohoemi et ça fait du bien d’entendre le bourdonnement de la basse de Toshiya !
Repetition of Hatred renoue de nouveau avec l’énergie (négative) et intègre il me semble Kaoru, Die et Toshiya au chant.
The Deeper Vileness ne remporte pas non plus un grand succès, mais moi j’aime beaucoup ce morceau. Les prouesses vocales de Kyo sont impressionnantes, et ne sont pas dépourvues de technique comme j’ai pu le voir ici et là sur des blogs merdiques. Les paroles sont là encore équivoques : « I'll die in a world of lies and deceits ». L’album se ferme sur Clever Sleazoid. 
 
Fin 2008, le groupe entame une seconde tournée japonaise The Rose Trims Again, en même temps sort le single Glass Skin comportant une nouvelle version d’undecided plutôt acoustique, l’unplugged d’Agitated Screams of Maggots(qui est très laid) et un live de Ryoujoku no Ame. Le single allèche déjà les babines des fans, puis sort l’album Uroboros.
L’intrusmental, Sa-Bir, ouverture de l’album annonce une atmosphère pesante, oppressante. Cet album retourne vers les ambiances initiales de Dir en grey avec quelque chose de plus experimental et d’asiatique. L’album est également varié, rien ne se ressemble, tout comme dans Withering to Death. J’aime assez les grunts de Reiketsu Nariseba et sa déstructuration progressive, jusqu’à reprendre de plus belle. Dozing Green mérite également une oreille, ainsi que Incovenient Ideal et bien sûr Glass Skin.
Dir en Grey poursuivent leur chemin, en partageant des affiches avec Korn, Mindless Self Indulgence, Bring me the Horizon, Killswitch Engage… Ils apparaissent également au M’Era Luna, au Wacken open air, ou encore le Rock am Ring. Ils annoncent en septembre 2009 la sortie d’un nouveau single pour le mois de décembre Hageshi sato, kono mune no naka de karamitsui ta shakunetsu no yami qui contiendra des nouvelles versions de Zan et Shokubeni.
Rock'n'roll
Rose