mercredi 21 octobre 2009

Design your Universe !


Enfin ! Design your universe (quatrième album du groupe néerlandais sans compter The Score ou encore The Classical Conspiracy) est dans les bacs depuis le 16 octobre (il me semble le 19 en France).
Après écoute, autant dire que l'album est indéniablement plus death que jamais ! En même temps, avec deux membres de God Dethroned (Ariën van Weesenbeek et Isaac Delahaye) je pense que c'est un peu normal.
Que dire de cet album à part cela ? Et bien à mon goût on entend peu la demoiselle Simons.
Samadhi n'est pas l'introduction d'album que je préfère depuis les débuts d'Epica. Mais Resign to Surrender s'enchaine à merveille avec. Dès l'intro et Resign, les choeurs semblent avoir une place prégnante dans l'album, et ceci se vérifiera dans les morceaux ultérieurs. Mark attaque des growls puissants dans ce morceau qui pour le coup ne laissent pas indifférents.
L'innovation réside aussi dans les solos, présents dès Resign to Surrender et dans à peu près tous les morceaux il faut dire : merci Isaac. Et oui, si on réécoute les précédents albums, pas l'ombre d'un solo. Il y en a des pas mal mais certains sont dispensables à mon goût, notamment dans Martyr of the free world.
Unleashed est un peu à l'image de Never Enough, pour moi en tout cas. Premier clip de Design your Universe tout comme Never Enough de The Divine Conspiracy.
Dès les premiers teasers d'Epica mis en ligne, on pouvait entendre une bribe de refrain d'Unleashed, et je ne sais pas pour vous, mais ce refrain me restait dans la tête ! Bon, le clip d'Unleashed reste à désirer, comme tous les autres clips d'Epica (du moment que la musique est remarquable...) Quel bonheur d'entendre Simone Simons chanter ainsi dans la dernière minute, un délice.
Martyr of the free world avait été mis à disposition quelques temps avant la sortie officielle de l'album mais en sample. Le riff est efficace et très énergique, des sonorités inhabituelles qui se marient avec la manière de chanter de Simone, une réussite. Des grunts plus puissants, dans cet album on note la très grande présence de Mark Jansen au chant (mais également celle d'Ariën)
Our Destiny est un morceau qui pour moi sort un peu du lot avant même Kingdom of Heaven, on entend la basse (rires) ce qui n'est pas négligeable ! Non plus sérieusement, plus j'ai écouté ce morceau et plus je l'ai apprécié, surtout la fin (pas parce qu'il se finit attention !)
Kingdom of heaven est très difficile à appréhender car il se compose de 5 parties différentes à l'intérieur du morceau. Un morceau épique et audacieux (13minutes de plaisir et de diversité), une voix death à couper le souffle, des interventions narratives, des choeurs extrêmement "disciplinés".
L'interlude The Price of Freedom n'a pas présenté un grand intérêt pour moi à la première écoute, mais il est utile dans l'enchainement avec Burn to a Cinder. De plus, la bande son derrière est nouvelle dans le giron d'Epica. Burn to a Cinder est réussi, apparemment une inspiration d'Entretien avec un Vampire (d'après une interview de Simone Simons) et la double-pédale a un effet immédiat dans ce morceau, et le solo ici d'Isaac est une réelle surprise, et une bonne surprise !
Arrive enfin Tides of Time, la balade de l'album, et je dois dire que le morceau est vraiment magnifique, certainement mon préféré de l'album (laissons la part fleur bleue sortir de temps à autre) Simone y est absolument majestueuse, une montée en puissance tout en retenue dans le refrain. Ce morceau fait du bien aux oreilles, pas de grunts, pas trop d'effervescence, une mélodie épurée mais pas simpliste, une voix magnifique pendant cinq minutes, mais aussi un très bon solo ...
Deconstruct laisse place à un échange entre Mark et Simone plutôt efficace. Je ne saurais décrire au mieux ce morceau, il faudrait tout simplement l'écouter. La présence des choeurs est très importante dans ce morceau (tout comme dans Design your Universe, morceau éponyme de l'album).
Semblance of Liberty arrive de manière brutale, c'est un riff très entraînant auquel nous avons affaire!
Le savant mélange entre batterie et gros riffs est un pur délice, en plus du chant death-growlé de Mark, le morceau ne souffre pas trop de la présence de Simone qui se fait beaucoup plus discrète. Une rupture s'opère dans le rythme dans les environs de trois minutes avec des choeurs qui s'incrustent peu à peu en même temps que le chant de Mark. Un autre morceau qui fait balancer mon coeur (rires)
L'excellente surprise c'est aussi White Waters, un morceau beaucoup plus atmosphérique avec qui Simone chante en duo avec Tony Kakko, le chanteur de Sonata Arctica. Tony Kakko qui chante beaucoup plus grave qu'habituellement, et ça fait du bien de l'entendre sur cet album (ça change de Roy Khan...Bon en même temps, ce gars a une voix terrible !)
Design your Universe débute calmement puis se disloque violemment (ils aiment les ruptures...) Sa force réside surtout dans son refrain et surtout grâce au choeur qui accompagne Simone, chantant de manière ultra saccadée, après un chant death de Mark. Ce morceau éponyme illustre bien l'album d'Epica.
Et pour ceux qui ont la chance de posséder le digipack (comme moi) ont en prime un morceau bonus : Incentive ! En allant droit au but, je n'aime pas vraiment ce morceau, il est facultatif... Il sonne très death mélodique, ce qui n'est pas un problème en soi. Le problème pour moi c'est le refrain qui ne s'enchaîne pas naturellement avec le reste, ainsi que les choeurs. De plus, le solo de plus de quinze secondes n'apporte rien de plus au morceau... Bref, pas fan.




Avec un changement de line-up, Ad Sluijter quitte le groupe (mais compose encore pour Epica et fait acte de présence au Metal Female Voices Fest) pour laisser la place à Isaac Delahaye, j'avais assez peur qu'Epica ne fasse plus du Epica, mais après écoute, il en découle que cet album est pour moi le plus accompli du groupe.
Chœur et orchestre, du renouveau avec des solos, des sonorités plus death que jamais.
A noter également le superbe artwork d'Heilemann (mais l'album en soi n'était plus un mystère après une complète reconfiguration du décor du site officiel ainsi que du myspace)
Si vous n'avez pas encore votre copie de Design your Universe, remédiez-y très vite ;)



Rock'n'roll

Rose.

mercredi 14 octobre 2009

Premier Clip pour Markize


Photo Angéline Bésigot - Makeup Nathalie - Tenue Corset Atelier Sylphe 


Le groupe Markize est un groupe de métal symphonique français crée en 2003 et composé de quatre membres : Alina au chant, Franck à la basse, David à la batterie et Nicolas à la guitare
En 2007 le groupe sort son premier album nommé "Transparence". Cette année le groupe a choisi de faire une tournée dans tout le pays qui continue toujours, vous pourrez voir prochainement le groupe à Rennes le 30 octobre, à Poitiers le 12 novembre ou encore à Reims le 20 novembre ( toutes les dates sur leur myspace ).

pour ajouter à son Cv le groupe vient de sortir son clip sur le titre "mon ange" :





Myspace : http://www.myspace.com/markize
forum : http://markize-forum.frenchboard.com/forum.htm
site : http://markize.com/

à bientôt

Lou *

lundi 12 octobre 2009

L'épopée Strasbourgeoise : Delain à la Laiterie le 7 octobre 2009





J’avoue ne pas avoir fait attention à l’heure où tout a commencé.
La première partie était un groupe français, Whyzdom, du metal symphonique. Le premier morceau a eu du mal à passer, aucune idée du titre d’ailleurs mais à l’écoute de certaines paroles, laissant franchement à désirer, je me suis dit qu’il valait mieux laisser la set list de côté.
Dans l’ensemble Whyzdom c’est sûrement bien pour beaucoup de personnes. Pour moi, franchement pas. On a eu droit à une chanteuse stéréotypée dans le metal gothique bizarre, habillée d’une jupe longue et noire à la goth-goth, un serre-taille blanc pour faire un contraste noir et blanc donc. Bref, déjà là c’était mal parti…
Les critiques que je vais émettre pourront révolter certains mais, elle a chanté un demi ton au dessus par rapport au clavier derrière, elle nous a fait une démonstration plutôt qu’autre chose. Oui , elle a de la voix, encore faut-il la mettre à profit ! Scéniquement, la chanteuse sur-joue clairement et ça nous donne en plus un bon patchwork de toutes les chanteuses de metal symphonique qu’elle doit écouter, et cela passe forcément par Within Temptation (le jeu des mains qu’on tourne dans tous les sens surtout), mais aussi la chanteuse de Delain elle-même…Bref ça m’a laissé de marbre tout cela !
En ce qui concerne le guitariste, j’ai pu percevoir des mauvais grunts passés par la gorge plutôt que par le diaphragme …
L’allocution du claviste du groupe qui a parlé en alsacien (ndlr : il est strasbourgeois) était sympa même si j’avoue volontiers n’avoir rien compris du tout !
La prestation de Whyzdom m’a semblé bien longue, avec un morceau vers la fin un peu brouillon mélangeant des sonorités arabisantes avec une lourde rythmique ; de plus, la chanteuse qui se traîne par terre pendant quelques minutes (encore une démonstration : regardez ! je chante aussi bien allongée !) c’était encore très limite. On peut très bien se mettre dans une chanson, l’interprétation c’est ça aussi, mais franchement la mutiler avec une mise en scène pathétique on peut s’en passer.
Whyzdom se finit enfin, petite entracte avant de voir enfin DELAIN.
Une intro réussit avec des projections de tâches d’encre qui se mélangent à autre chose, comme le design de l’album April Rain. Le morceau d’intro n’était autre que Invidia, un de mes morceaux préférés d’April Rain : énorme donc !
Pour la set list exacte, il faudra aller voir ailleurs. Globalement ils ont joué Invidia, Sever, Frozen, The Gathering, Nothing Left, Stay Forever, Virtue and Vice mais aussi Pristine, Shattered et en rappel Silhouette of a dancer, qui est très certainement le morceau de Delain que je préfère !
Si on fait les comptes, seulement quatre morceaux du dernier album, c’est très peu ! C’est ce qui est surement un peu décevant, même pas d’April Rain, morceau éponyme de l’album.
Mais enfin, c’était mon premier concert de Delain, alors je ne suis pas sortie déçue au contraire, j’étais assez contente de pouvoir entendre des morceaux de Lucidity ! Enorme surprise quant au rappel, je m’attendais à April Rain, au final Silhouette of a dancer, avec la silhouette de Charlotte Wessels sur les projections était tout simplement sublime. La tenue de Charlotte l’était tout autant, une jolie robe.
En ce jour, nous avons également pu chanter pour le batteur qui fêtait son anniversaire.
A souligner aussi le fait que Charlotte Wessels avait un petit problème de santé, des concerts ont été annulés dans certaines villes, elle ne pouvait pas chanter (elle a d’ailleurs été remplacée par la chanteuse de Whyzdom à Barcelone, les pauvres espagnols …) Malgré cela, sa prestation n’en était pas moins remarquable ! Bravo !
En bref, un live énorme ! 


Rock'n'roll


Rose.

dimanche 4 octobre 2009

Diablo Swing Orchestra


Que dire de Diablo Swing Orchestra




Que c’est un groupe tout droit sorti de Suède, qu’il fut formé en 2003, et qu’il étonna tout le monde. Diablo Swing Orchestra c’est un groupe hybride comme je les aime.
L’orchestre tirerait ses origines du XVIè siècle, de descendants directs des membres du groupe qui auraient défiés l’Eglise en jouant dans un orchestre considéré comme étant un groupe d’hérétiques.
Autant dire que l’histoire tombe à pic, un orchestre du diable monté par des membres ayant tous une histoire commune… (bah voyons…) Cette histoire étaye aussi le fait que le groupe s’ancre dans un réel passé, dans l’histoire elle-même et peut proclamer ses origines suédoises ; des origines originales si j’ose dire …
Précisons que nous ne pouvons nous rendre compte de l’impact du metal en Scandinavie, ce genre est là-bas très courant. Etre original, c’est donc se démarquer, ceci explique donc peut-être cela.
Les membres de DSO  n’ont pas eu peur de faire un patchwork de toutes leurs influences. Leur univers n’en que plus attirant !
Effectivement, dès Borderline Hymns en 2003, Diablo Swing Orchestra nous met en face d’un metal qui prend les bases d’une esthétique très jazzy mais aussi très emprunt d’opéra.
On retrouve Johannes Bergion au violoncelle, Andy Johansson à la basse, Daniel Håkansson au chant et à la guitare, Pontus Mantefors à la guitare mais qui se cantonne aussi à d’autres instruments et aux effets spéciaux, Andreas Halvardsson à la batterie et enfin Annlouice Wolgers pour le chant (lyrique).
J’ai décidé de parler de Diablo Swing Orchestra car le troisième opus est sorti ce 21 septembre 2009, Sing Along Songs for the Damned and Delirious. Auparavant, le groupe avait sorti Borderline Hymns donc, en 2003 ainsi que le très excellent The Butcher’s Ballroom en 2006 (sorti dans nos contrées en 2007).
Les thèmes de DSO sont nombreux et disparates. On retrouve sans cesse des éléments burlesques, des sonorités propres à certains pays. Ecouter DSO c’est écouter une histoire, c’est vraiment là l’essence opéra que DSO a voulu donner je pense : un opéra se regarde également par l’écoute, c’est ce qui en fait sa force.
Les morceaux s’enchainent avec témérité, ils combinent passages très jazzy et swing avec des moments plus lents, plus langoureux parfois oui oui, et peuvent tantôt reprendre par la violence.
Le mieux, serait d’écouter DSO car les mots laissent place à une vision un peu décousue.
Il faut aussi dire que le groupe ne s’élance pas que dans la langue de Shakespeare mais également en latin, italien, russe, tout y passe...

Tentons de décortiquer les différents opus proposés par DSO :

Il y a tout d’abord ce Borderline Hymns qui comporte quatre morceaux : Porcelain Judas, D’Angelo, Velvet Embracer ainsi que Pink Noise Waltz. Les plus futés et connaisseurs réaliseront que ces morceaux d’EP se trouvent également sur le Butcher’s Ballroom de 2006, repris et modifiés, embellis ? Quoiqu’il en soit, les morceaux de Borderline Hymns s’intègrent parfaitement dans l’univers décalé de DSO. A la première écoute, l’ouverture de l’EP se faisant par Porcelain Judas, on peut se dire que l’ensemble reste un peu brouillon dans la composition, le morceau commence à partir dans tous les sens, la voix lyrique ne correspond pas forcément au genre exploité par DSO que les amateurs de metal symphonique adulent dans d’autres groupes tels que Nightwish, Epica, etc.
Le point de comparaison est un peu dur, mais je ferai quand même une analogie, c’est plus fort que moi. A l’écoute de Diablo Swing Orchestra, la mélodie tellement spéciale m’a fait penser à un groupe d’eroguro kei, Merry, qui exploite également des sonorités très jazz, blues, le tout incorporé dans du rock-metal (sauf que le chant lyrique passe totalement à côté pour les copains nippons…)
D’Angelo se veut plus doux, un intermède nécessaire entre deux morceaux énergiques. Notons également que D’Angelo est entièrement interprété par Annlouice et en italien !
Puis arrive Velvet Embracer, guitares puissantes et violoncelle accompagnant le tout. Un morceau assez intéressant dans lequel le violoncelle se démarque lentement. La voix d’Annlouice y est majestueuse. Le morceau gagne en douceur à presque deux minutes, grâce au violoncelle qui calme le jeu mais aussi à la guitare sèche, puis reprend encore le riff des guitares, très entraînant. La composition vocale prend une allure très « Fantôme de l’Opéra », alors que D’Angelo proposait également une vision d’opéra italien traditionnel.
Enfin Pink Noise Waltz démarre par des battements de cœur, puis par un violoncelle agressif. Le contraste entre le piano et la basse est intéressant dans ce morceau. Le piano qui donne une touche de légèreté alors que la basse donne un ton plus grave au morceau. On oscille donc entre deux extrêmes, tout au long de valse bruyante, qui prend même des allures « swingantes » en approchant les quatre minutes, juste avant que les guitares ne se fassent plus violentes.
L’EP de DSO ne peut qu’engendrer une homogénéité dans l’enchainement des morceaux.
L’univers musical de DSO est intéressant, Pink Noise Waltz clôture l’EP avec des postillons de phonographe. Ceci nous termine le voyage dans le temps que nous propose le groupe.

Les prémices de The Butcher’s Ballroom (2006) se font grâce à Ballrog Boogie, un morceau efficace inévitablement à l’image du Boogie. Le morceau tire sur le burlesque, lorsque la voix d’Annlouice semble briser du verre lorsque celle-ci monte extrêmement haut dans les aigus. On peut se croire dans un film des années 30, où la musique laisse place à une danse endiablée. La finalité du morceau laisse place à des rires sournois de diablotins. On perçoit donc le credo du groupe, l’espièglerie, les diableries que la musique pouvait susciter. Clairement, les morceaux de DSO s’intègrent au passé, à savoir leurs hypothétiques origines du XVIè siècle.
Heroines laisse la place à un morceau moins endiablé dans la mélodie mais n’effaçant pas toute trace de swing,et la voix.... Une voix je me répète unique et majestueuse, qui chuchote presque par moment puis implose, un violoncelle efficace, prégnant dans ce morceau et qui en donne toute sa structure. Un morceau sublime…
Poetic Pitbull Revolutions s’ouvre par des criquets dans la nuit, par des rythmes de mariachi mexicains, le voyage se poursuit au pays des rythmes et danses endiablées ! La voix de Daniel apporte une certaine retenue au morceau mais aussi une voix torturée qui contraste avec la voix théâtrale d’Annlouice.
Ragdoll Physics, s’ouvre par des sonorités plus psychédéliques, un morceau burlesque ? Et bien on constate que le morceau n’est pas si joyeux que cela (« And everything that will doom us all… » signifiant littéralement « et tout ce qui nous condamnera ») voire tragique. Les parties de Daniel se font plus douces, la batterie donne de la gravité au morceau.
Puis reviennent D’Angelo et Velvet Embracer. Ainsi qu’un intermède encore étrange, Gunpowder Chant, entièrement au didgeridoo, à la cithare et à la guitare.
Infralove continue ce voyage étrange par une introduction électronique, vraiment très très spécial s’agissant d’un orchestre…
Wedding march for a bullet annonce des guitares biens énergiques, Qualms of Conscience, un intermède au piano, scinde encore l’ambiance de l’album en lui donnant une atmosphère encore différente.
Zodiac Virtues s’inclut dans une ambiance franchement étrange, des guitares « metal », un chant suraigu pour Daniel, du piano, du violoncelle, une ambiance planante, presque Burtonienne.
Puis reviennent Porcelain Judas et Pink Noise Waltz ; achevant ainsi le deuxième album de Diablo Swing Orchestra.
Si vous avez donc suivi, DSO imprime sa marque de fabrique dans l’originalité, avec des morceaux alliant shuffles, ternaires, intermèdes engendrant la rupture.
En somme un excellent album …


Depuis le 21 septembre 2009 est disponible le troisième opus de DSO qui s’intitule Sing Along Songs for the Damned and the Delirious. Il s’inscrit sans aucun doute dans la continuité de The Butcher’s Ballroom.
A tap dancer’s dilemma ouvre l’album, avec un début très année 1930, rythme endiablé as usual, et qui imprime la marque du sextuor. A rancid romance n’est pas sans nous rappeler Poetic Pitbull Revolutions , des sonorités hispaniques, avec une voix masculine très assourdissante, un riff efficace, un violoncelle et un piano structurant le reste. A rancid romance se termine plus en douceur, avec comme romance un peu d’accordéon et de violoncelle.
Lucy fears the morning star débute de manière plutôt militaire dans le rythme, qui se saccade de plus en plus au fur et à mesure du morceau. Difficile de ne pas évoquer les « sonorités latinos » de fin de morceau…
Bedlam sticks fait sans aucun doute référence à l’hôpital psychiatrique fondé à Londres en 1400. Le morceau est clairement inspiré de l’univers horrifique (à l’origine de l’horror metal d’ailleurs), avec des voix théâtralisées, mises en scène, un rythme effréné et saccadé.
Viennent New World Widows ,Siberian Love affairs un intermède qui s’ajuste avec Vodka Inferno, plus ou moins burlesque dans les sonorities, très tournée des bars. J’adore le son des grattes dans ce morceau, la rythmique est très sympa.
Memoirs of a Roadkill est sans doute mon morceau préféré avec Stratosphere Serenade. Memoirs of a Roadkill a une ambiance vraiment particulière, le refrain pourrait presque être digne d’une comédie musicale, assez doux (si l’on ne comprend pas l’anglais, « roadkill » je vous laisse deviner…)
Ricerca Dell’anima n’est pas le morceau que je préfère, je ne mets pas en cause la clarinette… Moi qui aime en temps normal la voix très théâtrale d’Annlouice, ici je ne l’apprécie pas autant que dans les autres morceaux, le refrain ne m’emporte pas non plus très loin. C’est dommage.
Vient enfin le très excellent Stratosphere Serenade qui cloture ce troisième opus de Diablo Swing Orchestra. Un violoncelle puissant, une mélodie puissante et même vivante. Et puis vient enfin le chant masculin de Daniel, presque gémissant, plaintif (je ne vous ferais pas part dans un long développement l’analogie entre la voix de Daniel lorsqu’il chante dans les premières minutes avec celle de Gara de Merry). Quoiqu’il en soit, la musique est magnifique, le chant s’accorde très bien avec le reste. Rien à dire, Stratosphere Serenade est l’un des titres clé de l’album.


Site officiel : http://www.diabloswing.com/
 



Alors écoutez ces albums, achetez-les, vous ne le regretterez pas !


Rock’n’roll
Rose.